Evoque l'âge d'or de la science arabe (VIIIe-XIVe siècle) et les grands noms de cette période : Ibn Sînâ (Avicenne), le mathématicien et astronome al-Kharezmi, ainsi que le géographe et historien al-Bîrûnî. Cinq chapitres permettent de contextualiser cet essor scientifique, d'en exposer les éléments les plus significatifs et d'éclairer le rôle de la circulation de la science arabe en Europe.
Traditionnellement, l'histoire (occidentale) des sciences considère que le rôle des grandes civilisations arabes, du VIIIe siècle à la Renaissance, a été celui d'une courroie de transmission entre les savoirs de la Grèce antique et la science moderne. Depuis, de nombreux travaux ont infirmé cette vision simpliste. A. Djebbar fait le point sur cette indispensable réévaluation.